simo
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| موضوع: Valet et maitre dans la comédie du xviii è s الإثنين مايو 06, 2013 9:32 am | |
| 1.Comme le dit J.P. Vincent, le valet est bien « un vengeur » dans la comédie du XVIII ème s: A. Il prend sa revanche sur des maîtres : a) Parce que ceux-ci exercent le « pouvoir par la force » : - Menaces avec l’épée - Les valets sont même battus avec des gourdins ou des étrivières. b) Parce qu’ils l’exercent aussi par le mépris : - La négation de l’identité - Les injures. - Leur présence est ignorée. - Au mieux, ils sont traités d’ « enfants » c) Le valet se dresse en fait contre toute forme d’autorité. - Par contre, il venge les bourgeois qui regardent la pièce et qui sont méprisés par les nobles par l’insolence que ces derniers affichent - La revanche vaut aussi pour les spectateurs modernes : le valet venge tous ceux qui subissent un pouvoir autoritaire B. Mais il ne le fait pas tout à fait comme l’affirme J.P.Vincent ? a) Il n’utilise pas la violence physique, mais la violence morale : - Le valet ne bat pas son maître mais il l’humilie par l’épreuve du portrait. - Par l’épreuve de la parodie de la cour amoureuse - Pire par la menace d’un amour ancillaire b) Il n’utilise pas l’hypocrisie, mais le jeu de la vérité : - Il ne ment jamais, au contraire de son maître quand il le fait, c’est pour imiter les maîtres et il abandonne vite ce jeu. - Mais il dit la vérité sur les défauts de son maître. - Révélant son intimité la plus cachée - Mettant à nu celui qui se cachait derrière des apparences. c) Il n’est pas revanchard car il garde le plus souvent une dimension ludique : - Certes, il emploie parfois un ton acerbe - Mais il emploie aussi le mode « mutin ». Grâce à la situation inventée par le dramaturge, le valet se venge certes des brimades subies, mais il le fait sans animosité excessive. Il privilégie le jeu au détriment de la pure vengeance. | |
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