KARIMM CHAKIRR
عدد المساهمات : 5 تاريخ التسجيل : 27/03/2013
| موضوع: LES FAITS DIVERS الأربعاء مارس 27, 2013 7:29 am | |
| [1. Définition et typologie Le fait divers est le plus souvent défini aujourd'hui par la négative ; il ne relève d'aucune actualité, ni politique, ni économique, ni sociale, ni culturelle... Il peut néanmoins illustrer à l'occasion un fait de société. Cette conception doit beaucoup à la définition que Roland Barthes en a donnée en 1966 dans ses Essais critiques : « Le fait divers procéderait d'un classement de l'inclassable, il serait le rebut inorganisé des nouvelles informes... désastres, meurtres, enlèvements, agressions, accidents, vols, bizarreries, tout cela renvoie à l'homme, à son histoire, à son aliénation, à ses fantasmes, à ses rêves, à ses peurs... » Cela explique sans doute la connotation péjorative prise par cette expression dans la seconde moitié du XXe siècle, distinguant ainsi une actualité noble d'une actualité méprisable, celle des « chiens écrasés », que les journalistes affectent de nommer parfois la « poubelle de l'information ». Pourtant, le Grand Larousse du XIXe siècle ne dédaigna pas d'en donner sinon une définition claire, du moins une description, alors même que l'expression n'avait que quelques années d'existence : « Pour cette rubrique, les journaux groupent avec art et publient régulièrement les nouvelles de toutes sortes qui courent le monde : petits scandales, accidents de voiture, crimes épouvantables, suicides d'amour, couvreur tombant d'un cinquième étage, vol à main armée, pluie de sauterelles ou de crapauds, naufrages, incendies, inondations, aventures cocasses, enlèvements mystérieux, exécutions à mort, cas d'hydrophobie, d'anthropophagie, de somnambulisme et de léthargie, les sauvetages y entrant pour une large part et les phénomènes de la nature tels que les veaux à deux têtes, crapauds âgés de quatre mille ans, jumeaux soudés par la peau du ventre, enfants à trois yeux, nains extraordinaires... » En effet, c'est en 1863, dans Le Petit Journal fondé par M. Millaud, premier quotidien populaire (vendu 5 centimes) et qui devait atteindre un tirage supé […][list=1][*][list][*][justify] | |
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